Vous avez quitté votre enfant paisiblement endormie après un dernier, et vous le retrouvez, trois heures plus tard, assis dans son lit, hurlant et sanglotant, persuadé qu’un monstre et cacher sous son lit.
Pas de panique, les mauvais rêves sont à votre bébé ce que la soupape est à la cocotte-minute : cela permet de relâcher la pression. Ne cherchez pas dans votre mémoire votre enfant n’a pas croisé de monstre.
Inutile d’installer une petite veilleuse dans la chambre ou de laisser sa porte entrouverte sur un couloir allumé car la peur de l’obscurité n’apparaîtra que bien plus tard, vers quatre ans. Votre bébé n’a pas peur des loups, des monstres, il est terrifié par le bouillonnement de son monde intérieur : le montrer la forme prise par ses pulsions.
Ne prenez pas ses angoisses à la légère, mais expliquez lui que son imagination adore lui jouer des tours en transformant les objets de sa chambre en créatures effrayantes. Comme lorsqu’il se déguise en fantômes pour faire peur à sa maman.
S’il ne veut pas encore mettre des mots sur ses cauchemars, versez le, qui alignaient le, bref apaisez le par votre présence… Et rester sereine. En revanche, si votre enfant est en mesure de raconter ce mauvais rêve il est important de l’écouter patiemment afin de le rassurer.
Le lendemain, prenez également le temps d’en reparler histoire de découvrir l’événement qui le perturbe. Vous découvrirez peut-être qu’un déménagement, l’arrivée d’un nouveau bébé, la dispute avec un copain à la crèche a pu engendrer cela.

Contrairement au cauchemar, survenant essentiellement au cours de la seconde partie de nuit, les terreurs nocturnes se produisent pendant les premières heures suivant l’endormissement, quand le sommeil de votre bébé et le profond. Vous retrouvez votre enfant hurlant gigotant, en sueur.
Il est encore endormi et ne vous reconnait pas. Surtout, ne le réveiller pas. Laissez-le replonger tout seul dans un sommeil plus calme : il n’en gardera aucun souvenir le lendemain matin.

Toutefois, si les troubles du sommeil persistent, et que votre enfant semble en proie à des rêves terrifiants plusieurs fois par nuit, cela peut traduire un problème. N’hésitez pas à en parler à votre pédiatre qui dirigera peut-être vers un psychothérapeute afin de relâcher la pression.

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